Laura Fidi : « Le rêve de miss France s’est éteint pour moi, mais je positive »
Quelques semaines après sa participation à l’élection de Miss France, Lara Fidi nous raconte son conte de fées.
Pour la première fois, elle dévoile son sentiment sur la miss élue et sur Geneviève de Fontenay.
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Quelques semaines après l'aventure Miss France, quels souvenirs en gardez-vous ?
C'est une bonne expérience. Ce n'est pas un monde cruel, mais il faut garder en tête que c’est une compétition. Toutes les filles sont traitées de la même façon. Le rêve s'est éteint pour moi mais je positive. A toutes les jeunes filles qui veulent vivre Miss France : Il faut avoir un rêve et vouloir le réaliser. Il faut aussi être motivé, parce que ce n'est pas facile, mais on apprend beaucoup de ce genre d'aventure.
Expliquez-nous ce que vous avez vécu ?
L’élection se déroule en deux étapes. Il y a d’abord eu le voyage en Thaïlande. C'est vraiment là que l'on nous a préparé à l'élection du 6 décembre. Nous étions confrontées à la presse, il y a eu une présentation en anglais, des séances photos. Ensuite, on est revenus en France, pour les répétitions au Puy-du-Fou. Nous avions des répétitions de 9h à 20h, et plus le jour de l'élection approchait, plus les répétitions étaient intensives, allant même jusqu'à 23 heures.
En coulisse, c'est si dur que ça de tenir le rythme ?
La plupart des gens ne savent pas ce qui se passe à l'intérieur. Les personnes qui nous encadrent sont dures mais c'est pour notre bien. Elles nous expliquent qu'en deux semaines, il faut qu'on arrive à tirer le meilleur de nous même pour cette élection. Du coup, on nous impose une certaine rigueur. Il y a des filles plus sensibles que d'autres qui craquent. On nous a dit beaucoup de méchanceté, mais c'était pour notre bien. En tout cas c'est un travail qui a marché pour moi, je ne l'ai pas mal pris, bien au contraire, je m'en suis servie pour me booster.
Quel est votre plus beau souvenir ?
Mon plus beau moment était la sortie à James Bond Island (en Thaïlande). Nous étions sur le bateau pour la journée et nous avons appris à toutes nous connaître ce jour là.
Pas trop déçue de ne pas avoir réussi à décrocher le titre de Miss France ?
J’ai été très déçue de ne pas avoir pu porter les couleurs de la Martinique plus loin . Mais toutes les filles sont belles, ce qui fait la différence c'est la personnalité, le fait d’être à l'aise face aux caméras, aux journalistes, la manière dont on évolue, le maintien… Il faut toujours être bien s’apprêter, mais c'est la personnalité qui fait la différence.
Et maintenant que faites vous ?
Après l’élection, je suis rentrée en Martinique ou je poursuis mes études de Logistique et Transport sur le campus. Je n’abandonne pas la mode. Et puis il ne faut pas oublier que je suis encore Miss Martinique pour toute l’année, ce qui veut dire des manifestations, des galas…
La miss France élue est très décriée. Quel contact avez-vous eu avec elle ?
Chloé et moi, nous parlions beaucoup durant l'aventure. Les autres filles me mettaient en garde en me disant qu'elle était hypocrite et pas franche. En ce qui me concerne elle ne m'a pas montrée ce visage la. C'est une fille qui était très motivée pour gagner.
Geneviève de Fontenay est aussi la cible d'attaques. On lui fait le procès d'être raciste. Qu'en pensez-vous ?
Geneviève de Fontenay, je ne l'ai vue que trois fois. Deux fois à Paris, et au Puy du fou quelques jours avant l'élection. C'est une dame très gentille qui se préoccupe beaucoup de nous, les miss. Les personnes qui la croient raciste se trompent, elle adore les métisses. Pour moi c'est une chaperonne. Elle vit dans son monde de Miss et il n'y a que cela qui compte pour elle. C'est une personne passionnée