Sauvegarder le patrimoine
Avec la modernisation occidentale qui s’impose à l’ensemble du globe, ces savoir-faire tendent à disparaître. Afin de sauvegarder ce patrimoine, différents organismes, comme le Centre de recherches pour le développement international, aident les populations des pays du Sud à mieux connaître les usages des plantes médicinales.
En 1982, déjà, Lionel Germosen-Robineau décide d’entamer des recherches sur la médecine traditionnelle de la Caraïbe. Il crée, depuis la République dominicaine, le Traditional Medicine for the Islands (Tramil), étendu, depuis, à l’Amérique centrale. Cet organisme met les chercheurs de dix-huit pays continentaux ou insulaires en réseaux. Leur but : connaître, étudier et promouvoir les plantes médicinales. Grâce à de minutieuses enquêtes, les chercheurs redécouvrent les plantes utilisées par les familles, et en étudient les propriétés.
Une fois rassemblées ces informations, ils les communiquent aux collectivités locales afin qu’elles assurent une meilleure connaissance des bienfaits et des dangers des plantes médicinales auprès des populations de la Caraïbe. Aujourd’hui, grâce au Tramil, une pharmacopée caraïbe de plus de 150 plantes est mise à jour et popularisée auprès du plus grand nombre.