1. La fête liturgique de l'Épiphanie en Occident
Cette fête se célèbre le 6 janvier, et dans les pays, comme en France depuis le concordat, où elle n'est pas obligatoire, la solennité en est renvoyée au dimanche suivant.
Quatrième des cinq grandes fêtes de l'année liturgique nommées "Fêtes cardinales" (après Pâques, Noël et la Pentecôte et avant l'Ascension), elle n'est pourtant plus jour férié en France.
Les dimanches situés entre l'Épiphanie et. la Septuagésime sent appelés "dimanches après l'Épiphanie". Leur nombre change selon la date de Pâques : il y en a toujours au moins deux et jamais plus de six. Ceux qui sont omis à cette époque se place entre le 23ème et le dernier dimanche après la Pentecôte. La couleur liturgique de ces dimanches est le vert.
2. Célébration de la messe de l'Épiphanie
Dans la liturgie occidentale, le jour de la fête, on lit l'évangile de la visite des mages à l'enfant Jésus. (Mt 2/1-12). En première lecture, le texte d'Isaïe (60/1-6) évoque les gens de Saba qui viendront à Jérusalem en apportant l'or et l'encens et dit que les nations marcheront vers la lumière et les rois vers la clarté.
Le missel prévoit d'employer l'encens à plusieurs reprises pendant la messe. Il propose une belle bénédiction solennelle. La couleur liturgique est le blanc au rite romain.
3. Animation pastorale de la messe de l'Épiphanie
Le jour de la fête des rois mages, un accent particulier est mis sur l'ouverture aux étrangers. Elle donne souvent lieu à une "fête des peuples", une fête des nations rassemblant des communautés d'origine diverse présentes sur le quartier de la paroisse. On dit parfois la prière universelle en plusieurs langues. En évoquant la longue marche des mages et leurs cadeaux, on met en valeur une procession d'entrée ou la procession des offrandes. On fait participer des personnes de différentes nationalités pour manifester l'universalité du salut.
Les enfants peuvent porter les rois mages à la crèche au moment de la proclamation de l'Évangile.
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